Saida Naghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes, a estimé dans le webinaire de l’OIE que « protéger et encourager l’outil de production national et soutenir les opérateurs économiques exportateurs contribuera sans aucun doute à diversifier l’économie algérienne et à stimuler une croissance économique plus forte ».
Lors de la réunion intitulée « Priorités des politiques des employeurs pour restaurer l’emploi et l’emploi dans le contexte de la crise du Covid-19 », Naghza a souligné qu’il existe de bonnes initiatives et que la volonté de prendre l’initiative est réelle, et notre rôle en tant qu’employeur de lutter pour protéger l’outil de production national, et d’encourager les dossiers d’investissement, donc ça rapporte vite. »
La réunion, qui a été organisée via la technologie des conférences à distance, a vu la participation de Gayer Eder, directeur général de l’Organisation internationale du travail, et de Roberto Suarez, secrétaire général de l’Organisation internationale des employeurs, ainsi que de représentants d’organisations d’employeurs.
Ainsi, la représentante de l’Algérie a précisé lors de la réunion : « La période du Covid a été une épreuve difficile pour nous tous, avec de grandes souffrances et des bouleversements dans l’économie mondiale et des bouleversements dans le commerce mondial. » Elle a ajouté : « De nombreux négociants économiques ont été contraints de déclarer faillite, qui a entraîné la suspension de milliers de travailleurs. Quant à la Confédération, nous avons rapidement publié un ensemble de propositions pour atténuer les effets de la pandémie, notamment en différant le paiement des cotisations patronales et en aidant les entreprises et les travailleurs en situation de vulnérabilité.
Naghza a souligné l’appel à libéraliser l’acte d’investissement et d’initiative, considérant que les petites et moyennes entreprises apportent des solutions pour relancer l’activité, soutenir la croissance économique et absorber les jeunes demandeurs d’emploi qui accèdent au marché du travail, considérant que l’adoption de la flexibilité reste un facteur important dans une circonstance aussi sensible et caractérisée.
Le Président de la Confédération a estimé que l’Algérie a besoin de créer davantage de petites, moyennes et micro entreprises, et des initiatives ont été lancées avec le gouvernement algérien, dans le cadre du programme de relance, notamment la mise en place de ministères délégués au profit des petites entreprises, l’économie de la connaissance et les entreprises émergentes.
D’autre part, les interventions des représentants de l’Organisation internationale des employeurs se sont concentrées sur l’incertitude économique généralisée, les risques élevés de perturbation grave des activités, l’évolution des directives en matière de sécurité et de santé au travail, l’attraction d’opportunités et le nombre croissant de personnes contraintes de travailler dans le secteur informel secteur, ne sont que des exemples. Sur les graves conséquences du COVID-19 sur l’emploi et le travail décent.